La Ford Kuga, une beauté qui suit son chemin
S’inscrivant dans le segment du marché qui progresse le plus vite en Europe, la Ford Kuga met en avant sa beauté et son sérieux pour réussir.
Elargissant la gamme Ford, la Kuga vient aussi grossir les rangs des tout-chemin compacts avec l’ambition de s’attaquer aux ténors de la spécialité par quelques arguments frappants. A commencer par une ligne craquante, directement tirée du «kinetic design» qui réussit si bien à la marque depuis sa Mondeo. Haute sur pattes comme toute baroudeuse qui se respecte, la Kuga est aussi une beauté sur roues, quel que soit l’angle d’où on la contemple. Avec un soin du détail poussé, à l’instar de l’extracteur arrière à double sortie d’échappement, qui positionne un peu plus ce modèle dans le haut de gamme.
Mais cette robe habille aussi une cellule de vie qui n’en est pas moins habitable et confortable. Les principaux aménagements se fondent dans le style intérieur pareillement initié par la Mondeo, avec des surfaces lisses et qualitativement convaincantes. Sur le plan pratique, on apprécie aussi le système inédit du hayon double, l’utilisateur pouvant relever, au choix, la moitié du volet arrière ou sa totalité, en fonction du besoin.
CONDUITE
Sur routes lisses, la Kuga est vraiment précise en trajectoire. Sur la terre, elle se défend bien, tant qu’on ne dépasse pas le stade des grosses ornières, puisqu’elle ne dispose pas des «armes» requises pour le vrai tout-terrain
FINITION
Le niveau d’entrée de gamme Carving s’avère plutôt jeune et coloré. Et déjà bien fourni en intégrant déjà de série une climatisation, quatre glaces électriques, un volant gainé de cuir et un système de démarrage sans clef Ford Power. De son côté, le second stade Titanium apparaît plus statutaire et raffiné
HABITACLE
A l’image de la planche de bord épurée, moderne et à l’instrumentation complète, les aménagements intérieurs concourent à susciter un sentiment d’espace. Dans ses meilleures exécutions, un grand toit panoramique en verre distille une luminosité aussi importante qu’agréable. Et le bon coffre compartimenté accentue l’aspect pratique du véhicule
MOTORISATION
Si cette Ford des grands espaces vient d’amorcer sa carrière avec une seule motorisation, celle-ci paraît bien adaptée aux usages les plus variés, sous la forme du turbodiesel 2.0 TDCi Duratorq de 136 ch, muni d’un filtre à particules. Mais la Kuga pourra également recevoir bientôt un tonique 5 cylindres 2.5 T Duratec essence de 200 ch.
TRANSMISSION
Point fort de ce «crossover», sa transmission intégrale «intelligente» a été conçue pour garantir une adhérence de tous les instants sur les revêtements de toute nature. Le fruit d’un embrayage Haldex, accouplé à une régulation électronique, qui transmet dès le départ au moins 10% de la puissance motrice aux roues arrière. Mais en cas de besoin celle-ci se répartit à 50/50 entre les essieux.
CONCLUSION
FORD KUGA 2.0 TDCi 4WD Titanium
On apprécie:
Esthétique.
5 étoiles EuroNCAP en crash-test.
Motricité.
Hayon à double fonction.
Roulis bien contenu.
Bon diesel, souple et coupleux.
Tenue de route.
Rapport punch/consommation.
Confort.
Polyvalence terre-goudron.
Intérieur bien conçu.
On regrette:
Pas de vitesse réductée.
Manque d’adhérence de l’avant sur sol mouillé.
Confort d’amortissement parfois sec.
Attaque au freinage un peu douce.
zorro le justicier