Ford S-Max 2,0 TDCi Durashift : la coqueluche des familles
Avec sa nouvelle boîte automatique douce et réactive à la fois, le monospace le plus vendu d'Europe devient extrêmement homogène. Agrément, habitabilité et performances sont au rendez-vous.
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Consacré "voiture de l'année 2007", le monospace le plus vendu en Europe se voit aujourd'hui décliné dans une intelligente version à boîte automatique six rapports, baptisée "Durashift". Ainsi gréé, il devient un modèle d'agrément. A la fois dynamique et doux, avec une transmission qui égrenne les rapports sans à-coup, ce vaisseau de la route permet une conduite coulée et néanmoins amusante. En position "S", la boîte rétrograde d'elle-même judicieusement sur un simple coup de frein avant un virage. Mieux: l'automatisme gomme le creux désagréable du moteur diesel PSA-Ford de 140 chevaux, qui cale parfois au démarrage avec la boîte manuelle. La consommation est en hausse, mais reste dans des limites raisonnables compte tenu du gabarit de l'engin.
Pour le reste, on retrouve avec plaisir la stabilité exemplaire du véhicule, mais aussi sa précision dans les virages. La plate-forme, que Ford partage notamment avec sa filiale Volvo, est indéniablement saine. Le confort reste un peu trop ferme à notre goût. Mais, l'option "amortissement piloté" (à 890 euros) permet de choisir un mode "confort" bien plus prévenant, sans perdre en tenue de route. En cas de besoin, le mode "normal" dose fermeté et souplesse selon le profil de la route.
L'habitabilité demeure avantageuse, avec beaucoup de place à bord et un coffre généreux. La finition est correcte, mais le mobilier intérieur gagnerait à être assemblé plus rigoureusement. La visibilité est bonne, la position de conduite aussi, même si les dossiers de sièges ne conviendront pas à tous les types de dos. Le rayon de braquage excessif reste toutefois un point faible. Il rend les manoeuvres en ville délicates. Au chapitre des doléances, notons un ordinateur de bord trop complexe et des cadrans beaucoup trop petits. La graduation du compteur de vitesse est mal repérable. Un comble à l'heure où il faut constamment surveiller sa vitesse au kilomètre près.
Le S-Max diesel démarre à 29.050 euros en version 1,8 TDCi de 125 chevaux et finition Trend. Le moteur TDCi de 140 chevaux exige un effort de 1.000 euros et la boîte automatique requiert 1.800 euros de plus. Malheureusement, s'ajoute à cela un malus de 750 euros. Notre modèle d'essai en finition haut de gamme Tiitanium coûtait 35.250 euros. Un tarif conséquent, mais nettement inférieur à celui d'un Renault Espace, moins spacieux. La liste d'options est extrêmement fournie. Outre la transmission automatique, une jolie sellerie cuir-alcantara coûtera 1.650 euros. En bref, ce grand monospace aux lignes harmonieuses se montre compétitif face à la concurrence. Il est très recommandable aux familles.
Modèle d'essai: Ford S-Max 2,0 TDCi Durashift Titanium
Prix: 35.250 euros (+750 euros de malus)
Puissance du moteur: 140 ch
Dimensions: 4,77 mètres (long) x 1,88 (large) x 1,66 (haut)
Qualités: boîte automatique agréable, qualités routières, habitabilité
Défauts: rayon de braquage excessif, compteurs peu lisibles
Concurrent: Renault Espace 2,0 dCi 150 Privilège (bva): 40.850 euros
Note: 14,5 sur 20
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Shureeken, t'en penses quoi ? Moi je suis pour accepter un forumeur apatride. 
Rhôôôôô, un gosse dans le coffre de toit, deux dans la remorque et le chien sur les places arrières et hop, le kuga est une option possible.
